Glossaire des termes clés – BAD

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Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC, 2014).

Une intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GES). Il s’agit aussi des interventions humaines qui visent à réduire les sources d’autres substances et qui peuvent contribuer directement ou indirectement à limiter le changement climatique, par exemple celles qui réduisent les émissions de matières particulaires pouvant directement influer sur le bilan radiatif (ex. le carbone noir) ou les mesures prises pour lutter contre les émissions de monoxyde de carbone, d’oxydes d’azote, de composés organiques volatils et d’autres polluants pouvant modifier la concentration de l’ozone troposphérique qui a un effet indirect sur le climat (GIEC, 2014).

Capacité d’ajustement des systèmes, des institutions, des êtres humains et des autres organismes, leur permettant de se prémunir contre les risques de dégâts, de tirer parti des opportunités ou de réagir aux conséquences (GIEC, 2014)

Variation de l’état du climat, qu’on peut déceler (par exemple au moyen de tests statistiques) par des modifications de la moyenne et/ou de la variabilité de ses propriétés et qui persiste pendant une longue période, généralement pendant des décennies ou plus. Les changements climatiques peuvent être dus à des processus internes naturels ou à des forçages externes, notamment les modulations des cycles solaires, les éruptions volcaniques ou des changements anthropiques persistants dans la composition de l’atmosphère ou dans l’utilisation des terres. On notera que la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), dans son article premier, définit les changements climatiques comme des «  changements de climat qui sont attribués directement ou indirectement à une activité humaine altérant la composition de l’atmosphère mondiale et qui viennent s’ajouter à la variabilité naturelle du climat observée au cours de périodes comparables. » La CCNUCC établit ainsi une distinction entre les changements climatiques attribuables aux activités humaines qui altèrent la composition de l’atmosphère et la variabilité du climat imputable à des causes naturelles (GIEC, 2014).

Une croissance socialement inclusive définie par un développement sobre en carbone, résilient, efficient en ressources, et qui maintient et accroit les bénéfices de la biodiversité et des écosystèmes (BAD, 2021). La croissance verte est la poursuite du développement économique d’une manière durable sur le plan environnemental (GGKP, 2016).

Processus par lequel les pays et d’autres entités visent une économie sobre en carbone, ou par lequel les individus cherchent à réduire leur consommation de carbone (GIEC, 2014).

Développement qui répond aux besoins de la génération actuelle sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins. (CMED, 1987).

Processus dynamique qui garantit la persistance des systèmes naturels et humains en toute équité (GIEC, 2014).

Des emplois décents qui contribuent à la préservation et la restauration de l’environnement, soit dans les secteurs traditionnels tels que l’industrie manufacturière et construction, ou dans de nouveaux secteurs verts et émergents comme les énergies renouvelables et efficacité énergétique (OIT,2016).

L’ensemble des ressources financières locales, nationales ou transnationales d’origine privée, publique ou autre, mobilisées pour financer des actions dans l’atténuation et l’adaptation aux effets des changements climatiques (CCNUCC). Les ressources financières pour couvrir les dépenses (ou charges financières) d’une transition économique sobre en carbone ou d’adoption d’options de résilience aux chocs climatiques actuels et futurs (Falconer & Stadelmann).

La capacite des systèmes sociaux, économiques ou environnementaux à faire face à une perturbation, une tendance ou un événement dangereux, leur permettant d’y réagir ou de se réorganiser de façon à conserver leur fonction essentielle, leur identité et leur structure, tout en gardant leurs facultés d’adaptation, d’apprentissage et de transformation (GIEC, 2014).

Conséquences éventuelles et incertaines d’un événement sur quelque chose ayant une valeur, compte dûment tenu de la diversité des valeurs. Le risque est souvent représenté comme la probabilité d’occurrence de tendances ou d’événements dangereux que viennent amplifier les conséquences de tels phénomènes ou tendances lorsqu’ils se produisent. Aussi, le terme risque sert principalement à désigner l’éventualité, quand un résultat se révèle incertain, d’effets néfastes sur les personnes, les modes de subsistance, la santé, les écosystèmes et les espèces, le patrimoine économique, social et culturel, les services (y compris les services environnementaux) et les infrastructures (GIEC, 2014).

Des actions visant à protéger, gérer de manière durable et restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés, pour relever directement les enjeux de société de manière efficace et adaptative tout en assurant le bien-être humain et des avantages pour la biodiversité (UICN).

Propension ou prédisposition à subir des dommages. La vulnérabilité englobe divers concepts ou éléments, notamment les notions de sensibilité ou de fragilité et l’incapacité de faire face et de s’adapter (GIEC, 2014).